MOOC GdP : innovation dans l’accès aux savoirs en Gestion de projet

Rémi Bachelet, Maitre de conférences à l’Ecole Centrale de Lille a souhaité innové en lançant le 1^er MOOC certificié francophone sur la gestion de projet, expérience à laquelle j’ai eu l’opportunité de participer.

Mais au fait, qu’est-ce un MOOC.  Ce concept nous viens des Etats-Unis où une plateforme spécialisée et leader sur le secteur, COUSERA, est créée en 2012. Le principe réside à proposer des cours gratuits ou peu onéreux à tout internaute s’inscrivant à une formation qui s’étale communément sur quelques semaines et organisée en module. Une attestation  voire un certificat d’école est délivré sous condition de suivi complet ou de réussite aux évaluations proposées.  Le concept rencontre un succès indéniable et permet à des étudiants ou à toute personne motivée de suivre des cours cautionné par des grandes écoles ou universités y compris de prestige. La caractéristique est le nombre important d’inscrits allant jusqu’à des centaines de milliers qui peuvent suivre une formation.  L’idéet se retrouve dans la définition de l’acronyme MOOC : Massive Online Open Course.

J’ai personnellement eu l’occasion de vivre le premier MOOC GdP de l’intérieur. Souhaitant approfondir mes bases sur le sujet, j’ai suivi la formation proposé par Rémy Bachelet en FOAD (formation ouverte et à distance) en automne 2012. Son projet de MOOC se précisant, il m’a proposé d’intégrer l’équipe de conception et de réalisation en début 2013, expérience intéressante à vivre. N’étant pas un professionnel de l’enseignement et de la formation, j’apportais mes expériences professionnelles développées en entreprise dans des approches collaboratives pour concevoir le certificat avancé.  De plus, nous devions mettre en pratique le sujet par la création de ce MOOC au sein d’une équipe où les sept membres ne se connaissaient pas et en travaillant à distance et en interaction. L’utilisation des outils collaboratifs comme Google Drive, Dropbox, GoogleDoc et bien d’autres nous ont été profitables. Et oui sept personnes seulement pour 3600 inscrits au départ et avec peu de référence de travail. Autant dire que ce n’était pas gagné d’avance et que le succès de la première édition fut l’encouragement pour poursuivre le projet.

Cette expérience a également été enrichissante pour tester une méthode complémentaire et en rien concurrentielle à mon avis, à un enseignement classique en présentiel. Le débat en France est ouvert entre les pro-MOOC et les anti-MOOC. Faux débat pour ma part. Mais il est vrai que le contenu des supports et des cours, l’organisation technique et l’interaction des acteurs (formateurs et apprenants) sont des clés essentielles du succès et de la valeur ajoutée.

Pour approfondir,  je vous propose la lecture du document réalisé par Mathieu Cisel, membre de l’équipe et professeur à l’ENS Cachan et

et une présentation de l’expérience du MOOC GdP par Rémy Bachelet.

Dominique BRETON

Comments

[Société offshore]

Ça a l’air intéressant ce cursus



Merci pour l’article !